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laurent obertone - Page 6

  • Laurent Obertone chez Livre Noir...

    Le 18 juillet 2021 Livre Noir recevait Laurent Obertone pour évoquer avec lui notamment le passe sanitaire, l’État Big Brother, l'insécurité, l'immigration, la menace de la guerre civile ou la mort sociale des lanceurs d'alerte...

    Journaliste indépendant, Laurent Obertone est l'auteur de trois enquêtes essentielles, La France Orange mécanique (Ring, 2013), La France Big Brother (Ring, 2015) et La France interdite (Rig, 2018), qui ont contribué à ébranler l'édifice du politiquement correct, mais aussi du récit Utøya (Ring, 2013), des romans de politique-fiction Guérilla - Le jour où tout s'embrasa (Ring, 2016) et Guérilla - Le temps des barbares (Ring, 2019) et, dernièrement, de l'essai intitulé  Éloge de la force (Ring, 2020).

     

                                         

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  • Vers la montée de la décivilisation et du chaos ?...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque la question de l'ensauvagement de la société. Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019) et La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020).

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    Alain de Benoist : « Les garde-fous qui contenaient autrefois la violence sociale ont sauté les uns après les autres ! »

    Après les « sauvageons » de Jean-Pierre Chevènement, voilà maintenant qu’on évoque, en haut lieu, l’« ensauvagement de la société ». Le fait que ce terme, employé par , ministre de l’Intérieur, ait été emprunté au vocabulaire du Rassemblement national vous paraît-il significatif ?

    Comme Chevènement, Darmanin a visiblement voulu frapper les esprits. Mais il n’est pas exact de dire qu’il s’est inspiré du Rassemblement national. Marine Le Pen, à partir de 2013, a effectivement employé ce terme à plusieurs reprises, sans doute à la suite de Laurent Obertone qui avait publié, la même année, un livre intitulé Enquête sur un sujet tabou : l’ensauvagement d’une nation. Mais Obertone ne l’avait lui-même pas inventé. En 2005, la politologue Thérèse Delpech avait publié, chez Grasset, L’Ensauvagement : le retour de la barbarie au XXIe siècle. Beaucoup plus tôt encore, on retrouve le mot sous la plume de l’écrivain et poète martiniquais Aimé Césaire, selon qui la colonisation a « instillé dans les veines de l’Europe » le « progrès lent, mais sûr, de l’ensauvagement du continent » (Discours sur le colonialisme, 1950). De son côté, l’historien George Mosse, évoquant la « culture de la guerre » née dans les tranchées de la Première Guerre mondiale, a employé le mot de « brutalization », que l’on a traduit en français par « ensauvagement ». Nous sommes donc devant un terme auquel on peut donner des significations bien différentes.

    Personnellement, le mot ne me plaît qu’à moitié. Pendant des siècles, on a traité de « sauvages » des cultures « primitives » qui étaient en fait, tout simplement, des cultures traditionnelles. Le mot « sauvage » (du bas latin salvaticus, altération du latin classique silvaticus) est, à l’origine, quasiment synonyme de « sylvestre » : il désigne l’homme qui vit dans les bois ou qui s’est exilé dans la forêt. Ce n’est qu’à partir du XIIe siècle que le terme prendra une connotation péjorative, pour désigner notamment les peuples germaniques : « la pute gent sauvage » dans la « Chanson des Saisnes ». Mais nous voilà loin de Gérald Darmanin !

    Le second vocable relève d’un registre autrement plus grave que le premier. Cela signifie-t-il que la situation se soit aggravée ? Et comment définiriez-vous cet « ensauvagement » ?

    Il se caractérise comme une multiplication et une aggravation des actes de violence sociale : homicides, attaques à main armée, émeutes, cambriolages, harcèlement de rue, attaques au couteau, règlements de comptes entre gangs, etc., mais aussi d’une foule d’incidents plus ou moins graves (parfois même gravissimes), qui généralisent dans la population un sentiment croissant de peur et d’insécurité. Bien entendu, on nous explique que ce sentiment d’insécurité n’a rien à voir avec l’insécurité réelle. Vous remarquerez que les mêmes, en sens inverse, assurent que le simple fait qu’on puisse se sentir « racisé » en France est la preuve de l’existence d’un « racisme systématique » dans notre pays. Sur la réalité de l’insécurité, les chiffres sont pourtant parlants. Je vous renvoie aux travaux de Xavier Raufer, qui me paraissent irréfutables.

    De façon plus générale, il est clair que, dans une société qui n’a plus aucun repère, les garde-fous qui contenaient autrefois la violence sociale dans certaines limites ont sauté les uns après les autres. L’immigration a encore aggravé tout cela, et s’y sont ajoutés également le laxisme judiciaire, les atermoiements des pouvoirs publics et l’omniprésence de la « culture de l’excuse ». Quand on respectait la loi autrefois, ce n’était pas uniquement par peur du gendarme (qui existait, bien sûr), mais aussi parce que de larges fractions de la population donnaient à la loi une valeur et une autorité objectives. C’est cela qui tend à disparaître aujourd’hui. La loi n’a plus de valeur prescriptive, mais seulement indicative, le seul problème qui se pose étant de savoir quel est le moyen le plus économique de la contourner. Et comme l’idéologie dominante nous répète qu’il faut avant tout faire partie des « gagnants » (les « premiers de cordée »), le choix des moyens pour y parvenir devient très secondaire.

    De très nombreux commentateurs, excipant du précédent libanais ou du Camp des saints, le fameux livre de Jean Raspail, n’en finissent plus d’annoncer la guerre civile à venir. Vous y croyez, vous, à cette guerre civile ?

    Je crois à une aggravation de la situation actuelle, à la multiplication des troubles, des émeutes et des attentats. Je crois à la montée de la décivilisation et du chaos. Mais je ne crois pas à la « guerre civile », expression qui, chez ceux qui l’emploient, renvoie à une guerre « raciale » mettant aux prises deux catégories (allogènes et autochtones) de citoyens français (si ce n’était pas le cas, ce ne serait pas une guerre civile mais une guerre étrangère). Je note, aussi, qu’en général, ceux qui la prédisent avec le plus d’assurance sont aussi ceux qui la souhaitent le plus. D’abord, pour qu’éclate une guerre civile, il faut déjà que la police et l’armée soient divisées, ce qui n’est pas le cas. Il faut ensuite que, de part et d’autre, il y ait des dizaines de milliers de personnes décidées à prendre les armes, ce qui n’est pas le cas non plus. Dans un avenir proche, une guerre civile me semble beaucoup plus probable au Liban, qui en a déjà connu, voire aux États-Unis, où les deux principaux camps politiques ont atteint, aujourd’hui, un niveau de détestation mutuelle que l’on n’avait pas connu depuis la guerre de Sécession.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 12 octobre 2020)

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  • L'Etat, un ennemi qui vous veut du bien ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous Le Samedi Politique de TV Libertés, diffusé le 26 septembre 2020 et présenté par Élise Blaise, qui recevait Laurent Obertone, pour évoquer son dernier essai, Eloge de la force (Ring, 2020).

    Journaliste, Laurent Obertone est l'auteur de trois enquêtes essentielles, La France Orange mécanique (Ring, 2013), La France Big Brother (Ring, 2015) et La France interdite (Rig, 2018), qui ont contribué à ébranler l'édifice du politiquement correct, ainsi que du récit Utøya (Ring, 2013) et des roman de politique-fiction Guérilla - Le jour où tout s'embrasa (Ring, 2016) et . Guérilla - Le temps des barbares (Ring, 2019).

     

                                           

    " Et si nous étions devenus des animaux asservis ? Des êtres départis de leur libre arbitre et du plus simple petit pan d’autonomie. Et si la crise du Covid n’était que les prémices du futur qui nous attend ? L’Etat omniprésent qui régit les vies des "Monsieur Moyen" amorphes joue-t-il encore dans le camp du peuple ? Est-il encore temps de réagir ? Peut-on encore s’émanciper de cet Etat mastodonte qui perfuse ses propres victimes ? Avec "Eloge de la Force", son 8ème opus, Laurent Obertone revient dans un livre choc, qui dérange, qui bouleverse, qui secoue. Et c’est son objectif. Il est encore temps de redevenir des humains debout ! "

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  • Eloge de la force...

    Les éditions Ring viennent de publier un essai de Laurent Obertone intitulé Éloge de la force - Renverser l'histoire. Journaliste et écrivain, Laurent Obertone est notamment l'auteur de trois enquêtes essentielles, La France Orange mécanique (Ring, 2013), La France Big Brother (Ring, 2015) et La France interdite (Ring, 2018), et de deux romans de politique-fiction Guérilla - Le jour où tout s'embrasa (Ring, 2016) et Guérilla - Le temps des barbares (Ring, 2019).

     

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    " Que faire ?

    Telle est la question de ceux qui n'ont pas renoncé.
    Ultraviolence, crise économique, chaos social, trahison des élites...
    Face à l'effondrement qui vient, le Français lucide n'est plus qu'impuissance. Dans l'angle mort du dressage médiatique, son avis ne compte pas, son opinion n'existe plus. Nié dans sa souveraineté, criminalisé dans ses pensées, il n'a plus aucun moyen de se faire entendre.
    Résigné, vaincu, digéré par la matrice, il s'en remet à l'État, aux politiciens, à sa colère, à un miracle... Espérant sans trop y croire que d'autres vont le tirer de cette impasse.

    Il existe pourtant des solutions. Concrètes, immédiates, individuelles. À la portée de chacun. Changer le monde. Ce livre est là pour ça. Changer le monde, en commençant par soi.
    Dix règles. Dix simples lois pour ne plus subir, ne plus servir. Cesser de renoncer. Sortir de la servilité. Dix commandements pour exister, survivre et gagner. Retrouver enfin la vue, le pouvoir et la grandeur. Tordre le probable. Incarner l'impossible. Renverser l'histoire.

    Voilà l'Éloge de la force.
    Voilà l'Évangile selon Obertone.

    Essayiste à succès et romancier de renom international, Laurent Obertone réserve cet ovni incandescent à ceux qui refusent d'abdiquer : le guide de développement personnel le plus féroce et puissant jamais publié. Dix lois pour reprendre le pouvoir. Deux-cent-trente pages pour saboter la servitude. Un manuel de guerre à l'efficacité diabolique. Une mobilisation générale pour sauver les derniers esprits libres.

    Bienvenue dans le champ de force. Bienvenue dans le camp des forts. "

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  • Coronavirus : le regard de Laurent Obertone sur la crise...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien d’Élise Blaise avec Laurent Obertone diffusé sur TV Libertés le 20 avril 2020 et consacré à la crise du Coronavirus et à ses conséquences. Journaliste et écrivain, Laurent Obertone est notamment l'auteur de trois enquêtes essentielles, La France Orange mécanique (Ring, 2013), La France Big Brother (Ring, 2015) et La France interdite (Ring, 2018), et de deux romans de politique-fiction Guérilla - Le jour où tout s'embrasa (Ring, 2016) et Guérilla - Le temps des barbares (Ring, 2019).

     

                                            

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  • Sommes-nous entrés dans une société totalitaire ?...

    Le nouveau numéro de la revue Réfléchir & agir (n°64 - Hiver 2020) est disponible en kiosque. Le dossier est consacré au nouveau totalitarisme mis en place au nom du « Bien » ...

     

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    Au sommaire :

    Tour d'horizon

    Antipasti

    Laurent Obertone, par Thierry Durolle

    DOSSIER : Sommes-nous entrés dans une société totalitaire ?

    Comment définir le totalitarisme moderne ? , par Eugène Krampon

    Dictature du « bien » et formatage des esprits, par Klaas Malan

    Entretien avec Pierre-Marie Bonneau

    Entretien avec Jérôme Bourbon

    Entretien avec Eric Delcroix

    Police KGBT , par Pierre-Adrien Dumonteil

    Entretien avec François Bousquet

    Dieudonné comme Molière, par Eugène Krampon

    Grand entretien

    Jacques Terpant

    Réflexion

    Mirande et Krutwig, par Klaas Malan

    Fascisme

    Jean Hérold-Paquis, par Pierre Gillieth

    Histoire

    L'éradication de la noblesse russe, par Christian Bouchet

    Milataria

    Erwin Rommel, par Pierric Guittaut

    Un livre est un fusil

    L'Antéchrist, de Nietzsche, par Edouard Rix

    Notes de lecture

    Les coups de dé de R&A

    Beaux-arts

    Le rouge est mis, par Pierre Gillieth

    Disques

     

     

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